L’habitacle est aussi bien plus exclusif que celui d’une M3 : il est entièrement recouvert d’Alcantara, des excellents sièges baquets Recaro au plafond, en passant par le meuble de bord, le volant et le pommeau de la boîte auto 6 rapports à palettes.
Outre les lignes et coutures reprenant les couleurs maison (bleu et vert), on note aussi la présence d’un petit écran supplémentaire à la place d’une des buses d’aération centrales. Celui-ci reprend des indications intéressantes pour les passionnés : températures d’eau, d’huile et de transmission mais aussi vitesse maximale et les forces «G» latérale et longitudinale atteintes lors du dernier «run» !
Même si le look de l’auto laisse déjà peu de doutes au connaisseur, c’est surtout lorsqu’on effectue quelques kilomètres à son volant qu’on se rend compte que cet engin est différent, et encore plus sportif qu’une M3.
Seule la sonorité moteur est un peu plus discrète que dans cette dernière. Pour le reste, on est clairement en présence d’une voiture beaucoup plus «extrême», aux réactions plus proches de celles d’un bolide de course.
D’ailleurs, les quatre amortisseurs et le carrossage du train avant sont réglables, afin de l’adapter aux circonstances et à son style de pilotage. Les outils sont fournis avec l’auto mais mieux vaut s’y connaître avant de jouer à l’apprenti-ingénieur !
De même (et en tout cas telle qu’elle était réglée pour notre bref essai), mieux vaut avoir de solides notions de pilotages avant de débrancher les aides électroniques car la B3 GT3 offre des réactions d’une vivacité rarement ressentie sur une voiture de route !