C’est assis à la «place du maître» que nous débutons notre essai. Un chauffeur est chargé de nous conduire à la distillerie de Whisky Macallan, située à une bonne heure de l’aéroport d’Aberdeen. Ceux qui connaissent l’Ecosse le savent : les routes y sont étroites et tourmentées. Pourtant, bercé par le luxe et le confort de cette incroyable berline, je parviendrai à m’endormir durant la moitié du trajet ! Il faut dire que «ma» Mulsanne dispose de petits coussins recouverts de cuir, idéalement placés sur les montants arrière, en lieu et place des miroirs ornant les autres exemplaires présents durant cet événement.
Rassurez-vous : avant de partir pour le pays des songes, j’ai eu le temps d’apprécier l’époustouflant travail des artisans de Bentley. Pas étonnant que plus de 170 heures (un mois de travail !) soient nécessaire pour confectionner l’habitacle. Bois précieux, cuir au toucher soyeux, chromes magnifiques… J’ai particulièrement aimé le cendrier «baladeur» taillé à même le métal.
Et puisqu’on est dans une voiture moderne, les sièges arrière se règlent électriquement et de petits doigts bien agréables viennent vous chatouiller le dos si vous sélectionnez la fonction massage. Le système de chauffage/ventilation, indépendant pour chaque occupant, atteint lui aussi la perfection. Une critique tout de même, l'espace aux jambes, bien qu'en net progrès sur celui de l'Arnage, n'est pas supérieur à celui d'une Classe S longue. L'épaisseur des sièges, sans doute...