Pas de grands coups de bistouri pour cette discrète Ferrari : extérieurement, on note essentiellement une calandre chromée plus étincelante.
Les plus grands changements sont internes : le constructeur a en effet renouvelé près de 60% de la plate-forme du modèle, pour l’alléger. Le squelette (tout comme la carrosserie) est toujours entièrement façonné en aluminium, mais il compte aujourd’hui 12 types d’alu différents, contre 8 auparavant.
Le module avant a aussi été redessiné, pour mieux résister en cas d’accident. Au bout du compte, la plate-forme s’allège de 30 kilos, sans perdre en rigidité.
Dans le même temps, les ingénieurs ont réduit les frictions internes du moteur, retaillé ses pistons, reprogrammé le boîtier électronique et dessiné un collecteur d’échappement qui diminue la contre-pression.
Résultat : le V8 4.3 l gagne 30 ch et 20 Nm de couple. Soit un total de 490 ch à 7.750 tr/min et 505 Nm à 5.000 tr/min.
Plus légère et mieux oxygénée, la California respire donc pleinement.
Et pour se dandiner davantage, elle peut désormais s’offrir le pack Handling Speciale, qui lui muscle les articulations, comme on le verra plus loin.