Essai GTA Spano
Perfectible
Après avoir passé ces cinq dernières années à arpenter les moquettes des salons automobiles la GTA Spano foule enfin le bitume avec V12 GT. Nous en sommes ressortis mitigés.
Quelle ne fut pas ma surprise de croiser la GTA Spano dans les rues de Monaco. Je dois avouer que jʼavais fini par oublier cette supersportive dont la première présentation a eu lieu en 2007.
Cinq ans de développement plus tard, la voici enfin en démonstration sur la route. Esthétiquement rien à redire la Spano fait son petit effet. Les designers ne sont pas tombés dans la surenchère : les lignes sont sobres mais très dynamiques comme entémoignent lʼavant plongeant et la poupe relevée.
Lʼangle le plus intéressant demeure le profil très arrondi qui laisse deviner la forme de la monocoque. Cette dernière est faite dʼun alliage mêlant carbone, titane et kevlar. Un procédé proche de celui utilisé par Pagani pour la Huayra qui garantit légèreté et rigidité.
Nous en avons dʼailleurs eu la preuve lors de lʼessai: la vitre passager nʼa pas résisté au passage sur un ralentisseur. Pourtant nous roulions à une vitesse adaptée.
Avouons dʼailleurs que cet exercice nʼest pas des plus aisé : la GTA dispose tout de même de 800 chevaux ! Ces derniers sont délivrés par un moteur V10 monté en position centrale arrière.
Après nous avoir assuré lors du Salon de Genève quʼil avait été développé en interne, notre interlocuteur finit par concéder quʼilsʼagit dʼun bloc dérivé de la gargantuesque Viper. Avec un poids tous pleins faits de 1400 kilos, la GTA Spano sʼannonce donc très prometteuse.
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