Vous l’aurez compris, la Vertigo .5 Spirit est particulièrement «extrême».
Cette approche lui permet de rester sous la barre des 1.000 kilos : 990 exactement.
Du coup, ne tournons pas autour du pot plus longtemps : la Gillet Vertigo .5 Spirit est la voiture de route la plus radicale qu’il m’ait été donné d’essayer sur la route.
A côté, une Porsche 911 GT3 RS passerait carrément pour un coupé bourgeois ! Une Lambo Superleggera ? Pour une sportive endimanchée ! Tony Gillet est parti de la voiture de course, a mis des pneus Vredestein de route sur les jantes de compétition à écrou central, des baquets un peu plus confortables, des harnais à peine plus pratiques, un klaxon, un système de chauffage/climatisation, une clé de contact (avec démarreur à gauche du volant)… et c’est à peu près tout.
Si, quand même, les pignons de la boîte de vitesses séquentielle Quaife à 6 rapports ont été retaillés afin qu’ils fassent un peu moins de bruit. Il y en a déjà assez comme ça, croyez-moi ! L’échappement, bien sûr, est aussi plus silencieux. Mais c’est tout. Le reste, c’est 100% course ! De la suspension montée sur uniball avec amortisseurs réglables quatre voies aux freins AP 6 pistons, en passant par le V8 Maserati 4,2 litres développant environ 430 chevaux et une vraie boîte séquentielle obligeant à lever une petite bague pour passer au point mort !
Ah non, j’ai oublié l’embrayage, qui provient d’une Quattroporte, histoire de pouvoir démarrer sans le faire patiner sur 50 mètres.