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Souveraine

Maserati GranCabrio gris phare avant gauche

Démarrons le moteur et décapotons, un exercice qui ne prend que 20 secondes à l'arrêt : il est temps de s'élancer. La boîte automatique est parfaitement adapté au rythme rapide mais coulant qui s'impose à bord de pareil vaisseau. Le paysage défile à 360°, la voiture s'inscrit parfaitement dans les grandes courbes de la route, tandis que le moteur interrompt son grondement sourd par un borborygme profond à chaque accélération. Soudainement on oublie la route, pour avoir l'impression d'être dans une vedette hors-bord filant sur une mer d'huile. Même en région parisienne, la Maserati appelle la Riviera...

On hausse le ton, passant la boîte en mode sport, que l'on abandonne rapidement pour la sélection manuelle des rapports à l'aide des larges palettes du volant. Se plaçant parfaitement dans les virages, bien aidée par ses freins puissants, la GranCabrio change de visage lorsqu'on la bouscule. Il faut oser, car son gabarit impressionne un peu au volant, et le montant du pare brise cache tous les virages à gauche... Le moteur se libère jusqu'à 7200 tours/minute, propulsant vigoureusement la Maserati dans une musique toujours aussi grave. Rien à voir avec les vocalises d'une Ferrari California ou la symphonie d'une Alfa 8C Spider, pourtant dotées du même moteur !

Toute la force de cette GranCabrio est de pouvoir emmener ses occupants jusqu'au bout du monde, dans le plus grand confort, quel que soit la rythme adopté. C'est la signature des meilleures autos de grand tourisme, dans la plus pure veine de celles des années 60. La conduite cheveux aux vents ajoute une expérience sensorielle fabuleuses aux nombreuses qualité de l'auto. Alors qu'attendez vous : vous n'êtes pas déjà sur la route ?

Yan Alexandre

V12 GT

L'émotion automobile