Au total, le nouveau cabriolet est 70 kilos plus lourd que le coupé 911. Pas de miracle : le mécanisme de la capote, les arceaux se déployant en cas de retournement, les renforts de coque assurant la rigidité…
Tout cela coûte cher en termes de poids. Du coup, la 991 découvrable perd 0,2 seconde sur le 0 à 100 et consomme 0,2l/100km de plus que sa sœur fermée. Loin d’être dramatique.
Ce qui est plus dommage, c’est que nous n’avons pas retrouvé le même comportement routier qu’avec le coupé.
Nous avions justement eu l’occasion de rouler sur circuit quelques jours auparavant au volant de ce dernier et nous l’avions trouvé à la fois plus efficace, plus facile et aussi amusant à piloter que l’ancien.
Une petite séance sur piste avec le cabrio ne nous a pas laissé la même impression. Le train arrière semble beaucoup plus lourd, ce qui oblige à jouer avec les transferts de masses pour éviter le sous-virage en entrée de courbe.
Mais une fois que vous avez réussi à combattre cette tendance naturelle, gare au poids qui vous embarque dans un survirage difficile à contrôler !
Nous parlons bien sûr du cas où vous avez pris soin de déconnecter le PSM (ESP) car sinon, vous ne ressentez évidemment rien de tout cela.
Cette différence assez flagrante de comportement entre le coupé et le cabrio est-elle uniquement due à la répartition différente des masses ou est-elle volontaire ? Peut-être un peu des deux, le cabrio étant bien sûr davantage conçu pour la balade que pour le circuit !
Stéphane Lémeret
V12 GT
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