Essai Porsche Cayman S
Le petit frère aux dents longues…
À l’aube du printemps, la Boxster se mue en coupé, avec l’arrivée du nouveau Cayman. Un changement de carapace qui s’accompagne d’une cure de puissance. Histoire de croquer la 911 ?
Un an après sa naissance, la dernière Boxster accueille un petit frère : le Cayman. Les deux modèles partagent le même squelette. Par rapport à l’ancien, le nouveau Cayman étire son empattement (+ 6 cm), rabote ses porte-à-faux, élargit ses voies et pose son toit plus bas (- 1 cm).
Plus ramassé sur lui-même et doté de feux globuleux, l’engin prend des allures encore plus reptiliennes. Par contre, la nouvelle option « régulateur de vitesse actif » lui donne des airs de cyclope, avec son œil-caméra planté dans le pare-chocs avant…
Autre nouveauté : le Cayman peut désormais s’offrir un accès-démarrage sans clé. Mais si ce petit coupé se fait plus chic qu’avant, il n’en devient pas empâter pour autant. Au contraire, le nouveau venu profite d’une cure de métaux légers : 44% de la caisse sont désormais façonnés en aluminium.
Résultat, le modèle maigrit d’environ 30 kilos, alors que sa rigidité torsionnelle statique augmente de… 40% ! Voilà qui nous promet du bon temps.
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