On se glisse facilement à bord du Cayman, dont l’habitacle est identique à celui du Boxster. On apprécie donc toujours la finition parfaite et on retrouve la longue et fine console centrale, sur laquelle trône le levier de vitesses, placé très près du volant.
Comme toujours, malgré son prix de base élevé (à partir de 53.000 €), cette Porsche est assez avare d’équipements. Mais elle peut s’offrir de nombreuses gâteries en option. On trouve notamment sur la liste des installations audio Bose ou Burmester. On leur préférera l’échappement Sport, qui amplifie les vocalises typiques des moteurs flat-six à injection directe.
Ceux-ci sont repris de la Boxster, mais affichent 10 ch de plus. Ils sont bien sûr toujours installés en position centrale arrière. Le 2.7 l développe 275 ch (Cayman) et le 3.4 l affiche lui 325 ch (Cayman S). L’injection ne leur coupe le sifflet qu’à 7.800 tr/min et dispense les giclées de carburant avec parcimonie (conso normalisée variant selon la version de 7,7 à 8,8 l/100 km, soit des émissions de CO2 variant de 180 à 206 g/km).
Outre son appétit léger, le nouveau Cayman s’apprécie aussi au quotidien pour son excellent confort d’amortissement, en particulier lorsqu’il est doté de la suspension pilotée. Ce coupé se fait aussi un peu plus fonctionnel que par le passé : les coffres (avant et arrière) gagnent légèrement en volume (+ 15 l au total) et peuvent accueillir chacun un sac de voyage.