Je dois vous faire une confidence : alors que j’ai déjà essayé tous les modèles de Phantom, je n’ai encore jamais roulé en Ghost. Question de prestige ! Je plaisante bien sûr : c’est juste que l’occasion de s’est jamais présentée. Je vous dis cela car mes références en Rolls-Royce sont liées au très haut de gamme. La Wraith est donc d’autant plus nouvelle pour moi. Du coup, la première chose qui m’a surpris est l’épaisseur du volant. J’adore la jante extrêmement fine de celui de la Phantom. Celle de ce nouveau coupé n’est pas énorme dans l’absolu mais déjà beaucoup plus grosse. De quoi serrer le volant avec plus de poigne, pour mieux indiquer à la voiture où elle doit aller. Une voiture à conduire, je vous le disais !
C’est pourtant sur le siège de droite que j’ai débuté mon essai. L’occasion de déjà deviner le caractère de la Wraith. Majestueuse, elle se déplace avec une douceur que seul Rolls-Royce parvient à offrir. Certes, lorsque le conducteur appuie fort sur l’accélérateur, on entend un peu l’échappement plus sportif que sur les autres modèles de la marque, mais cela reste très silencieux. Quant aux suspensions, elles filtrent parfaitement toutes les irrégularités mais il y a un petit quelque chose en plus par rapport à une Phantom : on a quand même l’impression que le châssis communique avec le conducteur. J’en aurai la confirmation un peu plus tard.
Pourtant, le confort est exceptionnel : après avoir passé une journée complète à bord et malgré le caractère montagneux des routes et une pluie qui ne s’est jamais arrêtée, nous étions frais comme des gardons à l’arrivée !