Sur le parking du château, faisant office de port de plaisance, le choc du rendez-vous est inévitable. De par ses mensurations « titanesques », la Drophead Coupé semble surplomber la XKR. Toutefois, l’héritière spirituelle de la Corniche a perdu quelques 25 centimètres par rapport à la Phantom dont elle reprend les traits stylistiques; ce qui porte la longueur totale à 5,60 m. Sa garde au toit a, elle aussi, été revue à la baisse, mais plafonne encore à 1,58 m. Excusez du peu... Outre son gabarit, la Drophead Coupé se démarque de la Phantom en se parant d’un interminable capot en aluminium brossé.
Face à elle, la Jaguar se contente de cotes tout à fait conventionnelles et se distingue d’une XK8 en se dotant de jantes spécifiques, d’évents sur le capot, de quatre sorties d’échappement chromées et d’un déflecteur posé sur le coffre.
Cependant, c’est en se découvrant que ces cabriolets se présentent sous leur meilleur jour. Il ne leur faut pas plus de trente secondes pour ranger leur toile sous leur couvre-capote respectif. Si celui de la Jaguar assure la continuité des lignes sportives, celui de la Rolls Royce - en s’agrémentant de teck – lui offre l’élégance d’un pont de bateau digne de ce nom. L’absence des toits présente un avantage supplémentaire. Elle permet de découvrir - voire même de redécouvrir - l’habitabilité de ces intérieurs et de passer en revue les nombreux détails garantissant à ces cabriolets un charme fou.