On sait que les impératifs écologiques ont conduit dans un premier temps les constructeurs automobiles à une chasse forcenée au poids, pour limiter la consommation, même si ces efforts ont été progressivement amoindris par l’augmentation des options de confort, une dérive securitaire quasi obsessionelle (certains vehicules comptent maintenant une douzaine d'airbags!) et une course à la puissance des moteurs, qui nécéssite une augmentation parralèlle de la capacité de freinage, des dimenssions des jantes et des pneumatiques,, de la résistance du train avant, tout cela contribuant à augmenter la masse de manière significative.
Même évolution chez les concepteurs de ponts bénéficiant des progrès spectaculaires des bétons, passant de 25 Mpa à la compression à des résistances actuelles proches de 150 Mpa. Là où il fallait encore 1 m de hauteur de tablier pour franchir 25 m de brèche, certains bétons n’en demandent aujourd’hui que 40 cm.
C’est donc tout un jeu de formes allégées qui ont vu le jour, dont la finesse et l'élégance sont la conséquence indirecte d'une première réponse aux questions écologiques Ces formes, de plus en plus complexes, ont vu aussi leur finition s’améliorer, rendant l’architecture des ouvrages d’art plus proches par la finition d'une Audi A8 que d'un Land Rover 110 des années 60.
L’histoire ne s’arrête pas là.