Essai Jaguar XJ AWD
Adaptation réussie
A l’origine, Jaguar n’avait pas prévu de développer de versions quatre roues motrices de ses berlines actuelles. Depuis le début de l’année, XF et XJ sont pourtant proposées avec une transmission «All Wheel Drive». Nous avons mis la seconde à l’épreuve sur la glace québécoise.
Chez Jaguar, on fait finalement beaucoup avec peu ! A part les coupés et cabrios XK et en attendant la commercialisation de la toute nouvelle F-Type, la gamme ne compte que deux modèles. Une grande routière, la XF, et une limousine, la XJ.
Mais la marque britannique se montre particulièrement active, apportant constamment des améliorations à ses autos. Ainsi, l’arrivée d’un moteur 2 litres turbo de 240 chevaux et d’un 3 litres «supercharged» à compresseur de 340 chevaux ont permis à Jaguar d’augmenter ses ventes d’une vingtaine de pour-cents en 2012 par rapport à 2013.
Mais la charge de Jaguar ne s’arrête pas là : après avoir sorti un break XF à la fin de l’année, voici les versions quatre roues motrices des XF et XJ. De quoi permettre à Jaguar de mieux couvrir les besoins des marchés, notamment en Amérique du Nord.
Aux USA, 40% des acheteurs de limousines se tournent en effet vers des transmissions intégrales. Et au Canada, lieu de cet essai, ce sont carrément 80% des acheteurs de ce type de berlines qui optent pour les quatre roues motrices.
Les débouchés sont donc importants pour Jaguar. Encore fallait-il vérifier que la réalisation tient bien toutes ses promesses…
A voir également