Essai Lexus LFA
Première super-car japonaise !
Jusqu’à présent, ce que le Japon proposait de mieux en matière d’automobiles sportives était la Nissan GT-R. La Lexus LFA est encore plus puissante et… quatre fois et demi plus chère !
Faisant appel à un procédé de fabrication unique au monde (son châssis est «tressé» en fibres de carbone renforcées de plastique), elle pousse l’exclusivité à son paroxysme et ne sera fabriquée qu’à 500 exemplaires. Cela dit, il n’est pas évident que Lexus puisse en vendre davantage !Sa carrosserie, qui ne fait l’unanimité, a le bon goût et le courage de ne pas singer les classiques européens, et va même jusqu’à affirmer haut et fort sa nationalité, avec son style « manga » bodybuildé, et ses phares typés. Certains détails lui confèrent une vraie personnalité, à l’image des petits ailerons latéraux ou de sa triple sortie d’échappement centrale.
L’ambiance à bord est tout aussi unique, avec un parfait mélange entre luxe, modernité et sportivité. Comme dans un jeu vidéo - ou en course ! -, vous pouvez régler tout un tas de paramètres, et notamment décider de ce qui apparaît sur votre tableau de bord. ! Quand à la finition, elle est tout à fait conforme à ce que l’on est en droit d’attendre de la marque: exemplaire.
Le son du moteur est encore plus prometteur : développé avec Yamaha, ce V10 fait immédiatement penser à un bloc F1 du début du millénaire ! Très « pointu », il aime les hauts régimes : ses 560 chevaux, il va les chercher à 8.700 tr/min, alors que la zone rouge ne débute qu’à 9.000 tours.
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