Essai Mercedes SLS AMG
L'effet papillon
Elle se fait attendre depuis de longs mois et pour prendre la tête de la marque après la retraite méritée de la SLR, la SLS sort le grand jeu et ravive un mythe, celui de la 300 SL.
Bonjour les portières papillons, ce doux rêve qui berce les passionnés depuis 1954. Le look néo rétro est totalement exacerbé, la SLS est plus volumineuse que sa devancière, plus exubérante. Capot allongé, arrière raccourci. Pas de doute ce sont dans les vieilles marmites que l'on fait les meilleures soupes. Même si elle reprend les codes esthétiques de la 300 SL la SLS possède sa propre identité et ne ressemble à aucune autre sportive. Il ne s'agit pas d'une pâle copie mais d'une véritable réinterprétation.
Contrairement à certains autres modèles, SLR et SL65 Black Series par exemple, Mercedes n'a pas trop chargé la ligne, et la sportive sait rester discrète. A condition d'avoir les portes fermées, sinon c'est l'émeute autour de la voiture.
Le constructeur a géré le développement de sa nouvelle bête de la route en interne, au revoir McLaren donc et bonjour AMG. La branche spéciale de la marque à l'étoile s'est chargée de mettre au point le châssis et la coque en alu qui abritent le déjà connu V8 6.2l à carter sec, qui développe pour l'occasion 571ch. Ce qui lui permet de passer de 0 à 100km/h en 3"8 et d'atteindre en théorie 317 km/h. Une version encore plus sportive devrait voir le jour dans quelques années. L'habitacle respire le cuir et l'alu et mêle sportivité confort et luxe. La SLS est une routière, pas une voiture de course! La finition est plus réussie et plus chic que sur la SLR (pourtant deux fois plus chère), même si quelques défauts subsistent comme les commandes d'essuie-glaces ou les boutons sur le volant en vulgaire plastique. Dommage.
Pour découvrir les détails de la SLS AMG en vidéo, rendez-vous dans notre galerie Mercedes.
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