Difficile d’énumérer ici toutes les évolutions de la 991 par rapport à la 997 tant elles sont nombreuses.

Citons, dans le désordre, l’aileron arrière adoptant des angles différents en fonction de la vitesse, la direction électromécanique en lieu et place de l’ancienne solution hydraulique, ou encore le système PDCC agissant comme un antiroulis actif.

Le moteur aussi évolue, passant de 385 à 400 chevaux et de 420 à 440 Nm sur la version S grâce à quelques modifications de l’admission et de l’échappement du fameux 3,8 litres boxer.

Résultat global : 14 secondes de gagnées sur un tour de la boucle nord du Nürburgring. Enorme !

La route menant au circuit de Mettet est l’occasion de juger les évolutions en termes de confort et d’économies de carburant. Avec la boîte PDK comptant désormais un 7^e rapport, le niveau sonore est extrêmement bas sur l’autoroute et vous pouvez pleinement profiter de la douceur des suspensions en mode «soft». Sur longue distance, à part une banquette arrière et quelques espaces de rangement, la 911 n’a plus grand-chose à envier à une limousine ! D’autant que la consommation se maintient facilement sous les 10l/100km. Par contre, pour les frissons, il faut absolument redescendre l’un ou l’autre rapport de la main gauche car en 7^e, lorsque vous accélérez à fond, il ne se passe… rien !

C’est clair : cette dernière vitesse sert juste à «cruiser» gentiment en faisant un minimum de bruit et en économisant de l’essence. C’est évidemment un bon point, même si cela enlève une part d’excitation à la conduite : sur autoroute, vous en arrivez à oublier que vous vous trouvez au volant d’une Porsche ! Et le système de roue libre automatique, lorsque vous levez le pied de l’accélérateur, finit de vous endormir. Vivement le circuit !