Sans surprise, l’habitacle mêlant cuir et alcantara ressemble à celui de toutes les 911 de la gamme. Les très confortables baquets carbone feraient même presque croire que nous sommes installés dans une Carrera « de base ».
L’immense arceau qui barre la rétrovision rappelle que malgré ce confort et cet équipement de luxe (Radio, GPS, climatisation…) nous sommes dans une voiture taillée pour la course. Et au cas où ça ne se verrait pas assez, notre GT2 a choisi le pack chronosport qui inclue un extincteur, un chronomètre intégré au tableau de bord et le pré-montage d’un coupe-circuit. Une fois les harnais bouclés impossible de bouger.
Le silence règne dans l’habitacle malgré le vrombissement des V8 italiens qui nous entourent. Un quart de tour de clés vers la gauche plus tard, le Flat-6 fait vibrer la caisse mais reste discret. Dans la pit-lane ce sont plusieurs milliers de chevaux qui attendent le feu vert. La GT2 tiendra-t-elle le coup face à une concurrence composée essentiellement de 430 Scuderia ? Si elle est plus puissante de 20 chevaux elle est également plus lourde et dispose d’une boite mécanique. Un choix évident pour Porsche qui ne voulait pas trahir les puristes. De toute façon la transmission PDK aurait eu du mal à supporter la violence du couple. On ne se plaindra de ce choix : le levier de vitesse se fait trop rare sur les sportives.