Essai Porsche 997 GT2 au Castellet
Un missile en tenue de soirée
Troisième génération de GT2, cette 911 est le modèle le plus puissant de la gamme. Plus civilisée qu’une GT3 RS elle n’en reste pas moins très virile avec ses 530 chevaux.
L’appellation GT2 a toujours eu une place particulière dans l’Histoire de Porsche. La première est née sous l’ère des 993. Appelée à l’époque « GT » elle est la version routière de la GT2 de compétition. La version 996, extrême et brutale ne jouira cependant jamais de la réputation qu’elle aurait méritée, ayant été supplantée hiérarchiquement par la sublimissime GT1.
Avec la 997, la GT2 prend « enfin » la tête de la famille Porsche. Sur le papier les performances sont égales à celles de la Carrera GT : le 0 à 100 km/h abattu en 3,9 secondes, une vitesse de pointe de 329km/h et la présence de deux turbos qui autorisent un couple de 69,3 mKg dès 2200 tours par minute !
De loin, difficile de la distinguer de sa petite sœur la 911 turbo. Sa livrée jaune, improbable sur une Porsche, attire cependant l’œil. En s’approchant on réalise la massivité de la bête, et sa couleur ne fait que renforcer cette idée. Le bouclier avant donne l’impression qu’elle va avaler tout ce qui se mettra en travers de son chemin. L’imposant aileron force quant à lui le respect sans être aussi extravagant que celui de la GT3 RS. Les ouïes placées sur le bouclier arrière lui confèrent une allure de squale prêt à se faufiler parmi la horde de GT qui s’agite dans les paddocks du circuit du Castellet aujourd’hui.
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