Maserati GranTurismo S
Quand la belle se fait bête…
En augmentant la cylindrée, en affûtant le châssis et en offrant une boîte robotisée à sa GranTurismo, Maserati transfigure son coupé. Si son « S » est synonyme d’évolutions majeures, il annonce surtout une sportivité retrouvée. Qui s’en plaindra ?
Bip, bip… Outlook vient de nous avertir de la réception d’un nouveau message. Le communiqué de presse titre : « La Maserati GranTurismo MC Concept passe ses premiers tests de performances sur le circuit Paul-Ricard ». En voilà une nouvelle - annonçant l’engagement d’une GranTurismo au Championnat européen GT4 - qui tombe à pic ! En effet, depuis quelques jours, la rédaction se demandait de quel tempérament se doterait notre GranTurismo S réservée la semaine suivante. Celui d’une GT exclusive ou celui d’une pistarde au sang chaud ? Avec pareil communiqué sous les yeux, nous avions un début de réponse ; la base technique de la GranTurismo MC Concept étant celle de la GranTurismo S.
Jour « J », 9 heures 30, nous récupérons la clé de notre Maserati et décidons de l’emmener faire un tour du côté de Francorchamps ; l’une des probables étapes du Championnat européen GT4. Mais, avant de filer à l’italienne, le responsable de la communication nous invite à faire le tour du propriétaire. Première constatation, cette GranTurismo S se veut imposante et sa robe rouge ne risque pas d’arranger notre désir de discrétion. En même temps, il s’agit d’une Maserati… D’un coupé sportif de surcroît, descendant direct d’une lignée où le design relève de l’art avec un grand A. Tant pis pour la discrétion ! Comme ses illustres aînés, ce coupé porte la griffe de Pininfarina. Si son long museau, ses yeux de vipère et sa gueule béante le rendent bestial à souhait, ses rondeurs bien placées lui offrent une grâce que ne peuvent revendiquer ses rivaux ; à l’exception peut-être de quelques joyaux de la Couronne d’Angleterre.
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