Vu l’empattement important de la GranTurismo, nous ne doutons pas du sens de l’accueil de son habitacle. Quatre adultes y prennent place facilement et n’y jouent pas des coudes. L’accessibilité à l’arrière, quant à elle, n’essuie pas la critique et la claustrophobie n’y est pas d’actualité. Bien sûr, l’idée de partir à quatre en week-end est exclue ; le coffre se contentant d’un volume de 260 litres. Mais, oublions ces détails pratiques pour mieux revenir à notre sujet : l’art de vivre à l’italienne.
L’espace intérieur y renvoie à chaque coup d’œil jeté sur l’un ou l’autre détail. Ainsi, nous apprécions tout particulièrement ce mariage si subtil entre le cuir et l’Alcantara, le fil rouge surpiquant le cuir des sièges, les fines baguettes d’aluminium cerclant les instruments de bord ou encore les diverses attentions dédiées à chaque occupant pour se défaire de son GSM, de son agenda ou de sa bouteille d’eau le temps du voyage. Cela dit, si la finition est irréprochable, quelques détails font tâche d’huile dans cet espace ô combien chaleureux : commodos Fiat et système multimédia de chez Peugeot en tête. Maserati reconnaît ces lacunes et compte y remédier...
L’heure avance. Il est temps pour nous de prendre la route. S’installer derrière le volant et trouver la position de conduite idéale ne posent aucun problème, colonne de direction et siège se réglant au millimètre près. Par contre, quelques minutes sont nécessaires pour s’habituer à la forme des dossiers des sièges avant ; celle-ci laissant l’impression de devoir se cambrer. Ensuite, après avoir écouté les instructions concernant le maniement de la boîte robotisée, le moment est venu de tourner la clé. Le V8 de 4,7 litres de cylindrée s’éveille…