Globalement, l’habitacle se différentie assez peu de celui des Mercedes classiques. La console centrale et le pédalier, garnis d’éléments en aluminium brossé, affichent toutefois un aspect plus mat. Une certaine froideur, qui confère une atmosphère dynamique. Le volant se couvre d’une jante renforcée au niveau des pouces et supporte deux palettes de changement de vitesses. Mais son dessin à 4 branches est identique à celui des Classe E ordinaires. Et ce volant nous paraît trop grand pour guider un modèle sportif…
Bien assis dans un siège sport soutenant bien le corps, le conducteur trouve à main droite le petit levier de vitesses « by-wire » (à commande électronique, sans lien mécanique avec la boîte de vitesses), qui se partage le tunnel central avec le module AMG Drive Unit. Ce dernier comprend une molette rotative et trois boutons qui commandent le paramétrage de la gestion de boîte, de l’amortissement (piloté, bien sûr) et du contrôle de stabilité. Tout un programme… L’interface est toutefois plus simple à appréhender que le menu de commande d’une BMW M5. Bon, ne pinaillons pas et réglons les manettes sur leur mode le plus radical. On est là pour ça, non ?