Frédéric ne travaille pas à la carte. Il choisit lui-même les modèles qu’il crée. Il développe un prototype (n°00) et fabrique ensuite 10 exemplaires destinés à la vente. « Mon choix se porte de plus en plus souvent sur des voitures anciennes. Des modèles de course, surtout. Je ne dessine pas la carrosserie moi-même, mais je pars d’une base existante, que je retravaille. Je démonte tout et reconstruis, sur base de photos d’époque. Je polis la carrosserie, lui ajoute une série de nouvelles pièces, j’ouvre les portes et le capot, j’ajoute des canalisations et les câblages électriques. Je refaçonne aussi l’habitacle : nouveau volant, levier de vitesses, etc… Et, bien sûr, je repeins le tout ». Un travail de fourmi, réalisé à la loupe, et avec des pièces maison, produites au moyen d’un tour de joaillier. Ses œuvres s’apparentent d’ailleurs à de vrais bijoux : la création d’un prototype peut nécessiter jusqu’à six mois de travail méticuleux…