Aussi réussi qu’il soit, le dessin de la DB4 GT Zagato n’est pas à la base un exercice de style. Chaque détail sert la fonction première de l’auto : la compétition.
Le châssis court et la forme du capot pour ne citer qu’eux attestent de cette volonté. N’oublions pas le double-bossage du toit, qui avant de devenir la marque de fabrique de Zagato avait pour but d’offrir un meilleur confort aux pilotes munis de casques. Astucieux.
Mécaniquement, le six cylindres de la DB4 GT gagne en puissance et affiche désormais 314 chevaux, soit douze de plus que la « GT ». Avec un poids de 1225 kilos elle est capable d’abattre le 0 à 100km/h en 6,1 secondes et peut atteindre 246km/h.
Plus légère, plus puissante et plus maniable que la DB4 GT, c’est avec une certaine confiance que la DB4 GT Zagato est entrée dans l’arène.
Toutefois, l’anglaise déchante vite : elle ne parvient pas à prendre le dessus sur Ferrari qui vient de se doter d’une nouvelle machine de guerre, une certaine 250 GTO... Il faut dire que malgré ses ambitions la DB4 GT Zagato demeure beaucoup moins radicale que l’italienne.
Bien que très sobre, l’habitacle témoigne de plus de confort et d’une finition plus soignée. L’atmosphère à bord est plus proche de la GT sportive que de la voiture de compétition.