Il n’y a aucune vie et peu pour ne pas dire point de centre d’intérêts aux alentours du parc et du circuit. Aucun restaurant gastronomiques où passer la soirée. Résigné je prends possession de ma chambre à l’hôtel à du circuit Yas Marina.
Le bâtiment qui reproduit la forme d’un Durian et dégage une certaine poésie enivrante. La chambre avec vue sur la piste est en adéquation avec la démesure et le chic local. Alors que mes rêveries imaginent un affrontement entre Formule 1, un hurlement déchire le silence.
Simple rêve induit par mes fantasmes ? Non un deuxième puis un troisième échos retentissent. Bientôt l’image incroyable apparait: plusieurs Ferrari FXX s’amusent sur la piste. Quelques instants plus tard me voici dans les paddocks, de nuit au beau milieu d’un rassemblement du Ferrari Club U.A.E.
Les XX ont laissé place à des F1 clients. Un mini Grand Prix organisé pour une trentaine de personnes à peine : l’évènement étant totalement privé. L’ambiance est absolument irréaliste, les moteurs résonnent à plusieurs kilomètres, et prennent encore plus d’ampleur dans cet environnement muet.
J’ai du mal à réaliser ce que je suis en train de vitre, quasiment seul au milieu d’une horde de F1, FXX, 599XX et d’une flotte de GT et Supecars. Sous mes airs de touristes je ne passe pas inaperçu et sympathise rapidement avec un propriétaire de 599 GTO à l’anglais parfait qui m’invite à faire quelques tours de piste à ses côtés.
Aurais-je une meilleure occasion de découvrir ce tracé élaboré par Hermann Tilke et Philippe Gurdjian ? Je ne pense pas. C’est donc parti pour trente minutes.
Trop peu pour appréhender de façon correcte les vingt et uns virages mais suffisant pour prendre du plaisir et apprécier le rythme très rapide imposé par ce tracé dont on pourrait comparer l’esprit (dans une certaine mesure) à celui du Paul Ricard.
Les bolides se relaieront tard dans la nuit puis le lendemain, m’offrant l’une des plus beaux moments de ma vie de passionné.