12 images sur 24 - Cliquez sur une image pour afficher le zoom.

L’extrapolation de modèles GT3 sur la base de voitures de route existantes est devenue un vrai business pour les constructeurs de GT.

C’est à celui qui, d’Audi, Porsche, McLaren ou encore Mercedes, en vendra le plus d’exemplaires.

Il faut dire qu’à plus de 300.000 euros l’unité et avec tout le service après-vente qui va avec, il s’agit d’une petite mine d’or pour les départements sportifs.

Mais pour les vendre à des teams qui en feront plus ou moins bon usage, encore faut-il prouver que ces voitures sont performantes et fiables.

D’où l’implication, parfois, d’équipes d’usine dans certaines courses majeures, dont les 24 Heures de Spa. La plus impliquée cette année était d’ailleurs Audi, qui n’a pas manqué de s’y imposer. Quant à moi, j’ai eu la chance de rouler sur la Mercedes SLS «officielle» aux couleurs de la Benz qui a fini 2^e des 24 Heures de Spa 1971. Un bel anniversaire, d’autant plus qu’un de mes deux équipiers n’était autre que Kenneth Heyer, le fils du grand Hans Heyer qui pilotait cette 300 SEL rouge il y a tout juste quarante ans. Autant dire que nous étions particulièrement suivis par l’usine AMG.

La première originalité de cette voiture est bien sûr la présence de portes papillon. Comme avec le modèle de route, les premières fois que vous vous extrayez du siège, vous vous cognez la tête ! Pas grave avec un casque… plus embêtant lorsque vous êtes seulement en train de faire votre siège !

Car c’est la seconde originalité de cette SLS : il s’agit à ma connaissance de la seule GT3 ne disposant pas d’un baquet mais d’une coque en carbone dans laquelle il est indispensable de mouler un siège sur mesure, comme dans un prototype ou une monoplace. Cela complique la vie des teams et des pilotes, qui doivent obligatoirement se rendre au QG d’AMG pour obtenir leur exemplaire mais c’est un gros plus en matière de sécurité et de confort de conduite.